Mise en place à partir de 1548 alors que Claude d'Urfé était encore en mission diplomatique en Italie, la chapelle fait suite à la grotte au rez-de-chaussée du corps de logis méridional.

Véritable merveille esthétique eu égard au raffinement et à la richesse de la décoration intérieure, la chapelle n'est plus aujourd'hui que l'ombre d'elle-même : de nombreux éléments décoratifs dispersés à la fin du XIXe siècle se trouvent à l'heure actuelle au Metropolitan Museum de New York, à Rimini (Italie) ou encore dans un hôtel particulier de la famille Rotschild à Paris.

Des stucs blancs de la voûte à caissons aux lambris en bois des murs en passant par la suite de tableaux des figures de l'Ancien Testament (encore visibles, cf. ci-contre) et les carreaux en faïence du pavement (cf. détail en-dessous; manufacture de Masséot Abaquesne à Rouen), l'unité esthétique de la chapelle devait être remarquable comme en témoigne le tableau exécuté en 1880 par un peintre originaire de Turin, Giuseppe Uberti (voir ci-contre).




















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